récréation
Ex blog vazimonga devenu carnet de notes
Politique, humour , les humains, le temps qui passe, la vie koa.. , tout ça pour dire que c'est LA volonté qui crée l'état d'esprit , et que l'état d'esprit génère le type de pensées.Chaque jour suffit sa peine .Croire en la Providence.
Le rabbin auquel fait allusion Paul Jorion dans la vidéo suivante avait dit ceci :
" la fluidité de l'argent est nécessaire à toute économie ,
sinon on a une économie de troc ".
Dire cela à une personne qui entrevoie la fin du capitalisme , c'est opposer la simplicité d'un raisonnement imparable à la
complexité des réflexions d'une sommité intellectuelle .C'est surtout lui démontrer que "fin" , il n'y aura pas.
Jorion a évolué dans son raisonnement , il parle désormais d'un changement d'aristocratie .Il parlera ,un jour
probablement, du passage à d'autres monnaies puisque celles en cours ont bien des chances de sombrer.
C'est la deuxième fois que la question "par quoi remplace t'on le capitalisme?" pousse Jorion dans ces retranchements
.
En fait le capitalisme est multiforme .Sous sa forme actuelle , il devient prédateur quand des agences de notation en
viennent à dicter la conduite des états .
On peut espérer l'avènement d'un capitalisme moralisé, ou l'humain serait au centre des préoccupations , déjà en interdisant
les pratiques usurières.
A savoir des taux de crédit qui par leur énormité rendent les remboursements impossibles.
Bonus vidéo :
où l'on apprend que proposer comme solution "le royaume de dieu" était une façon de dire à ces interlocuteurs d'alors que ce qui remplacerait le capitalisme est une donnée du futur que Jorion ignore.
Les mauvaises nouvelles s'accumulent .
A la fragmentation économique pourrait bien succéder la fragmentation des états .
Où trouver des raisons d'espèrer?
Danc cette vidéo ( la vitalité de la jeunesse) , ou dans un article du canard enchainé qui fait remarquer que la grande
Bretagne , dont l'économie est fort mal en point , a su plafonner le montant des taux d'intérêts qu'on lui propose ( mercredi 30novembre, p3 "bouclier bancaire").
Les épisodes de fragmentation monétaire ( mort d'unions monétaires) sont rares , mais souvent catastrophiques selon Alternative économique ( article de Sandra Moati) (n°308 dec 2011).
Trois économistes d'UBS auraient étudiés la question , relevant quatre précédents historiques* :
1. dislocation de l'union monétaire austro-hongroise à partir de 1919
2. un épisode vécu par les états unis en 1932-1933
3. démantèlement monétaire de l'union soviétique en 1992-1993
4. scission de la tchécoslovaquei en 1993
*sachant qu' " une union monétaire véritable suppose l'utilisation d'un monnaie unique, en plus d'une liberté complète de mouvements de capitaux à l'intérieur de la zone."
De là , on peut passer en mode "science-fiction économique " , afin d'imaginer ce qui nous attend , ou ce à quoi on échappe:
Scénarios possibles sur le base de scénarios passés :
1- chaque pays estampille les anciens billets de son propre sceau
- les citoyens conservent les anciens billets en cherchant à les faire estampiller dans la nouvelle monnaie la plus solide ,d'où création dune hyper-inflation dans le pays où se voit attirer le plus de billets.
2. - création d'une unité fiscale complète sur fond de recapitalisation des banques
3. - le pays qui contrôle la planche à billet en restreint la livraison aux autres pays
- les autres pays se voient obliger d'introduire une nouvelle monnaie
- cohabitation des deux monnaies avant que la nouvelle monnaie trouve un cours légal
- le pays qui émettait l'ancienne monnaie déclare que les billets émis avant une date fatidique n'ont plus cours ( afin d'éviter de récupérer trop de billets) , d'où spoliation du montant des anciens billets non repris.
Bonne pioche du jour :
un professeur qui décrit ce monde de victimes et prédateurs,
monde qui oblige à l'urgence des réactions en mode survie .
" L'amour est une solution simplexe "
25% de personnes accueillies en plus au cours des trois dernières années
"Lecture du livre d'Isaïe
L'agonie est un moment où l'on se dépouille de tout .
Merci aux panseurs d'âmes qui aident à porter la douleur des émotions.
La complexité économique en dépasse plus d'un, et non des moindres ...
Et si on regardait la situation sous l'angle, non pas de la finance , mais de l'humain.
A quoi peut pousser l'avidité par les temps qui courrent ?
Est il raisonnable de refuser de voir l'ensemble d'une problématique , de faire l'impasse sur l'infiltration du pouvoir des états par de grand lobbies?.
Cette infiltration pousse au refus de l'intérêt général au profit d'intérêts particuliers.
Intérêts particuliers eux mêmes assez fous pour croire qu'ils ne seront pas concernés , à terme , par la destruction de l'intérêt général .
"Infiltration des pouvoirs", ha bon ?
Certains , par refus de l'idée même de complot , ne cherchent même pas à seulement se poser la question .
Le cas de Goldman Sachs est pourtant un cas d'école .
Ses anciens employés ( de hauts rangs) jouent un jeu qui finalement profite à cette entreprise. Celà passe par des catastrophes frappant l'intéret général .
Paulson poussera, en 2008, à ne pas venir en aide au premier concurrent de GDS . Avec la crise qui s'en suivra , celà n'empêchera pas un rebond extraordinaire des bénéfices l'année suivante pour cette même société .
Que nous faira Mario Draghi , actuel patron de la BCE, et vice président pour l'europe de GDS entre 2002 et 2006 ?
Ce que l'on peut craindre :les entreprises qui parient sur la santé financières des états ont tout intérêt à être sur et certain de leur pronostics . C'est comme celà que GDS aidait la Grèce a dissimuler sa dette tandis que dans le même temps , elle pariait que ce même pays n'arriverait pas à rembourser .
Aux affaires , au moment de cette dissimulation , Lucas Papandréous , désormais premier ministre grec et autrefois gouverneur de la banque centrale Héllène , de 1994 à 2002 .
BONUS VIDEO :
Ce qu'ils en disent ....