ARCHIVES DU FUTUR ( dossier 542424154124521)
Dans son livre d'économie " La guerre des devises ou Millions de victimes économiques mais bourreaux
inconnus ", Artus van de Bourge écrit dés 2054
"Il se pourrait qu'il y est baisse de la valeur des devises jusqu'à qu'un point d'équilibre soit trouvé .
Ce point serait quand l'économie mondiale redémarre .
Grosso modo, au lieu que les choses se fassent doucement , elles auraient tendances à se faire avec brutalité, pour la seule
raison qu'il faut bien rattrapper le temps perdu de ce qui a oublié d'être fait ."
Un économiste d'autrefois écrivait:
"Dans la nature tout est soumis au changement rythmique du « Devenir et Disparaître » (Werden und Vergehen) - seul
l'argent semble soustrait au caractère passager de ce monde. Puisque l'argent, contrairement aux marchandises, ne « rouille » ni ne « s'abîme », le détenteur peut attendre,
jusqu'à ce que les marchandises soient assez bon marché pour lui. Des commerçants sont forcés d'abaisser leurs prix, puis ils doivent couvrir leurs frais par des crédits. Le possesseur d'argent
fait payer ce besoin par l'intérêt. Ces rentrées d'intérêts ne profitent toutefois pas à la communauté, mais sont prêtés à nouveau (intérêts composés). De cette façon, de plus en plus d'argent
est extrait du flux économique. Des richesses « improductives » sont accumulées où elles ne sont pas nécessaires. À l'opposé, l'argent « gagné » est enlevé à la population
active. Pour surmonter cette position dominante, l'argent, dans son essence, doit imiter la nature.
L'argent doit « rouiller » conformément à la proposition de Gesell, ce qui signifie qu'il doit perdre
périodiquement de sa valeur. Aussitôt qu'il est « éphémère », il n'a plus de position dominante (« liquidité ») sur le marché par rapport au travail humain et aux produits, de
telle sorte qu'il doit se mettre au service du marché, sans intérêts. Ainsi, l'argent sert à l'homme, et pas l'homme l'argent.
La réévaluation sur le niveau antérieur doit avoir lieu à l'aide de l' « argent libre » (Freigeld). Chacun serait
ainsi désireux de ne pas garder son argent trop longtemps. Celui qui n'a pas besoin de biens, peut ainsi payer régulièrement ses dettes, ses factures, son loyer, etc. Ainsi, de l'argent est
disponible à tout moment et pour tous.
C'est pourquoi Gesell lui a donné le nom « argent libre » (Freigeld). Il est à tout moment librement disponible,
car personne ne serait stupide au point d'accepter une perte de valeur progressive vers zéro. Un tel argent est un argent vrai, car l'argent doit servir d'agent d'échange, et ne pas paralyser
l'économie par son accumulation."