la théorie des grandes gueules
Sarko nous explique que , grâce a ses mesures , la france est moins touchée par la crise que
bien d'autres pays.
Les grandes gueules affirment et jamais ne démontrent car ils sont les maitres du temps présent.
Puis, quand vient le futur , soit ils oublient leurs anciennes convictions, soit ils se font oublier, soit ils passent à un autre temps présent ( de ceux , souvent dramatiques, qui font
oublier le passé).
Celui qui démontre s'expose à la contradiction , à l'éventualité de la reconnaissance de ses erreurs. Celui qui démontre a le tort d' avancer moins vite que le péremptoire, mais... il
a toute les chances de progresser, d'évoluer.
Cependant, son image est moins active, voir moins "hyperactive" .
L'image du leader qui pense est moins performante aux yeux du monde actuel , puisque celui ci joue sur la durée et la qualité des résultats du long et
moyen terme , ET NON PAS sur la seule image du temps présent ( image construite par les médias aux ordres) .
Le "guide" de type dictatorial ( spécialiste de l'élimination des contre-pouvoirs) connait le succès le temps exclusif de son illusion.
Il passe d'un temps présent à un autre temps présent, pour la bonne et seule raison que le futur lui donne toujours tort. Un temps présent pour ne jamais
vendre gdf, un temps présent pour le faire...çà vous rappelle rien ?
Le prédictateur ment par nécessité , puisque sa succession de temps présent est une superposition d'univers parrallèles sensés ne jamais se rencontrer.L'abscence de mémoire aidant , nul besoin de "repentir ".. .l'obsession de la concurrence occupant tous les neurones disponibles.
Donner un cadre aux situations est essentiel pour les comprendre .
Vu d'en bas ( trés bas, trés trés bas) , les travailleurs sans papiers étaient soit disant responsable du chômage. et maintenant qu'il y en a de moins en moins, on a jamais eut marché de l'emploi aussi catastrophique.Les grandes gueules passent outre ce paradoxe, ce n'est pas leur problème , car seul leur "point de vue" est fiable .
Vu d'en haut :
il existe deux grandes sortes d'emplois, ceux créés pour l 'interne ( france ) , ceux créés pour l'externe ( les échanges commerciaux mondiaux).
Les pays ayant un socle fort ( fonctionnaires, marché interne conséquent, contrat durée déterminées ) résistent mieux au début de crise , car la stabilité de la non -précarité- organisée freine la déccélération de la consommation interne.
Les pays n'ayant pas de socle fort , ayant un grand nombre d'emplois dépendants des exportations, manifestent d'une piètre résistance au début de crise.
Les pays ayant un marché de l'emploi avec une plus grande dépendance au commerce extérieur prennent la crise de pleine face .
L'avenir à moyen terme est donc dépendant du temps de reconstruction des échanges mondiaux , et de la stabilité des socles forts .
Certains pays qui n'avaient pas de socle fort vont tenter de créer un marché interne plus performant , d'autres vont
se positionner pour la reprise mondiale . Et ce faisant , peuvent fragiliser à terme le socle fort ( réduction des coûts salariaux pour être le "moins" cher) .
Pour ces pays là, une durée de crise plus longue que prévue pourraient être fatale.
Sarko comme tous les ultra libéraux, confond la pédale de frein et celle de l'accélérateur.
Quand l'avenir prouvera que sa loi sur les heures sup a détruit le bénéfice des 350 000 emplois dû aux 35 h ( emplois bons pour le socle fort) , il passera à un autre temps présent .
Les grandes gueules ne reconnaissent jamais leurs erreurs.
La prédictature était en marche . Désormais, elle courre.