POUR UNE ECONOMIE SOLIDAIRE ET DU RAB !
Un peu de sérieux, je vous prie !
Il se trouve qu'en matière d'économie ultra libéralisée, le malheur des uns SE DOIT de faire le bonheur des autres.
Le commun des mortels estimant que rien ne se perd, il oublie qu’en ce qui concerne l’argent, tout peut s'additionner , se soustraire , et tout aussi bien , s’envoler en fumée.
Imaginons ...
un secteur touché par une hyper inflation soudaine , style...le marché , ô combien sensible, de la boite de fayot.
Examinons les tenants et aboutissants d’une telle situation ( situation qui n’est pas sans rappeler les dangers de la présence d’une petite saucisse à la tête de l’état ).
L'hyper hausse d'une conserve à base de fayots va toucher dramatiquement les accros du
cassoulet , mais PAS les amateurs de ravie au lit .
Les uns verront souffrir leur pouvoir d’achat , les autres jouiront du pouvoir de faire chier.
Notons que dans ce genre de tragédie politico-économique, et grâce à l’enchainement des causes et des effets, les mangeurs de cassoulets auront bien du mal a continuer de pété, surtout en cas de raréfaction de leur matière première .Aspect positif de la chose , la planète bénéficierait d’une baisse sensible des émissions de gaz à effet de serre.
Bref, sachant que le marché s'ingénie parfois à rendre cher ce qui est devenu rare , histoire
de faire chier un maximum de gens, n'oublions jamais que l'argent ne revêt toute son importance qu’à travers ce qu’il sert à financer.
Pour aller plus loin encore dans cette extase économique, Imaginons… un monde soumis au seul marché de la boite de fayot .
Il péricliterait, évidement, tout comme un monde qui utiliserait un maximum d’argent pour créer les moyens de sa propre destruction... monde improbable au premier abord ( puisque tellement fou) .
Ami lecteur, tu es venu au bout de ce petit échauffement neuronal que chacun aura pratiqué sous peine de claquage de l’hémisphère droit : bravo !
Il est temps désormais d’aborder un sujet plus terre à terre :
quand les loyers augmentent , çelà ne touche pas le pouvoir d'achat des sans abris , mais cela appauvri les locataires, tout en enrichissant les bailleurs. Le malheur des uns fait le bonheur des autres , c’est toujours la même histoire, j’vous dis.
Allons plus loin , amis désormais sportivement cérébrés , car nous arrivons au bout de ce parcours du con battant :
toutes les crises financières viennent du fait que, dans l'esprit de la plupart , l'argent créé est forcément, au départ, une réalité gagné à la sueur du front.
Pas de bol, la plupart du temps, il n'en est rien.
Le banquier ne préterait de l’argent dûment gagné auparavant ? Il n’en est rien.
Vous doutez ? Bande de cancres! Imaginez vous sur une île déserte avec tout ce qu'il faut pour vivre en société mais sans argent ...
Il y aurait forcément un banquier pour créer de la monnaie ,et celui ci , sans nul doute, trouverait le moyen de vous la prêter .
Le tout sans rien faire de ses dix doigts, celui-ci prétendra
faire marcher la machine économique, tout en oubliant de préciser que cette machine fonctionnera principalement et en fin de compte dans son propre intérêt , au détriment de tous, puisque ce gros malin récupère les intérêts de tout sur tout...
Vivement la paix économique,
où chacun comprendra qu’à se nourrir de la sève d’un arbre, on ne récolte point de fruit.