Nouvel obsv et vieux préssentiment

Un article d'un blog du nouvel obs qui parle de  sarko et sa possible future fuite à Varennes .

Je partage ce préssentiment  depuis longtemps déjà

Dont une très intéressante citation d'Holbach :.

«Un véritable courtisan est tenu comme Arlequin d'être l'ami de tout le monde, mais sans avoir la faiblesse de s'attacher à personne; obligé même de triompher de l'amitié, de la sincérité, ce n'est jamais qu'à l'homme en place que son attachement est dû, et cet attachement doit cesser aussitôt que le pouvoir cesse. Il est indispensable de détester sur-le-champ quiconque a déplu au maître ou au favori en crédit.» Et, plus loin: «Que l'on juge d'après cela si la vie d'un parfait courtisan n'est pas une longue suite de travaux pénibles. Les Nations peuvent-elles payer trop chèrement un corps d'hommes qui se dévoue à ce point pour le service du Prince? Tous les trésors des peuples suffisent à peine pour payer des héros qui se sacrifient entièrement au bonheur public; n'est-il pas juste que des hommes qui se damnent de si bonne grâce pour l'avantage de leurs concitoyens soient au moins bien payés en ce monde?»

Pour la posterité du voueb , ma pierre dans ce jardin d'idée :

 "Un bon journaliste se doit de sentir l'époque dans laquelle il vit, du moins s'il veut vraiement comprendre le contexte .

Alors ? Comme une ôdeur de révolution imminente, comme un présentiment de  fuite à Varennes ?

Les grandes étapes de l'Histoire se répètent ?

Fort possible en effet  .

Le contexte d'aujourd'hui devient de plus en plus semblable à une fin de règne.

Avec cette terrible similitude :la misère augmente tout autant que l'indifférence des trés riches.

Sans compter que  les sans culottes sont nombreuses ,

et que  bien des  courtisans d'aujourd'hui ont pour noms, malheureusement ,  "journalistes".

 Soupirs...

La révolution n'a été possible que grâce à quelques nobles , c'est pourquoi les rois s'attachaient à les cantonner dans un monde à eux  , pour vivre entre eux .

A l'époque, Les moutons n' étaient pas non plus   doués de parole  , mais la faim , tout comme aujourd'hui , pouvait les  rendre  enragés .

Alors , moi je vous le demande , monsieur le journaliste dont la prose me plait : Le peuple à t'il faim ?

C'est la dernière étape , à mon sens , avant que l'histoire ne se répète .

En songeant que la faim d'aujourd'hui n'est peut être pas que matérielle."