la déconomie française, ou la politique du doigt dans l'oeil
On connaissait l'optimisation fiscale , on découvre , années après années , "l'optimisation déconomique", ou comment prévoir des chiffres qui s'avéreront systématiquement faux .
Dernière frasque en date , les prévisions du FMI s'avérent fausses au grand dam de la presse économique . Même devant l'évidence , la caste des économistes continuent à se chercher des escuses , pensant que l'erreur vient de l'interprétation , en aucun cas de leur science (qui se revèle être celles des ânes) . Capables de tout expliquer à postériori ,mais incapable de prévoir juste, la science économique d'aujourd'hui est une science de grandes gueules .
L'analyse de multiples facteurs influençant l'économie laisse ses savants se perdre dans les méandres de la complexité . S'attachant à étudier d'innombrables inter-actions , leur vision est incapable de hauteur . Ayant oublié que l'humain est au coeur de tout problème , ils ne comprennent pas qu'une société qui ne crée plus de travail creuse
sa propre tombe .
Le patron de Renault se plaint des coûts de la main d'oeuvre en France , sans envisager que le montant de son propre salaire fait partie du "handicap" . Comme toutes les pires élites managériales de notre sale époque , ils se foutent de la création d'emplois , ils ne font que "gèrer'" leurs bénéfices , sans se demander où mènera une politique de destruction de revenus par le travail.
Pour eux , la chose est simple , si le consommateur s'appauvri , suffit de changer de
consommateur . Ils font de la mondialisation une machine à épandre la merde . Une fois qu'un pays, un founisseur, un travailleur est foutu , suffit de passer à un autre.
tandis que le fmi prévoit 0.4 de croissance pour la france en 2013, deux fois moins que ce que prévoit le gouvernement ...
extraits
Jean-François Pilliard, le président de l'Unedic, qui prévoit 174 000 destructions d'emploi.
Ces calculs sont basés sur une prévision de croissance de 0,1 %, en 2013, alors que, jusqu'à présent, l'Unedic tablait sur 0,5 %. Cela se traduirait par une augmentation du nombre d'inscrits de 185 500 chômeurs sans aucune activité (catégorie A). Ce qui porterait le nombre de chômeurs à 3,32 millions en fin d'année. Côté allocations chômage, l'Unedic prévoit une hausse de 178 800 chômeurs indemnisables, dont la moitié seulement au titre de l'assurance-chômage."