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  Ex blog vazimonga devenu carnet de notes

C est la chute finale

6 Septembre 2018, 09:29am

Publié par béber

Après la démission de Hulot, la popularité de Macron et Philippe touche le fond, selon un nouveau sondage
Le président de la République recueille 23% d'opinions favorables (-4 points), tandis que le Premier ministre est à 24% (-6 points), d'après l'enquête de YouGov réalisée pour le Huffington Post et CNews.

Source France Info 06.09.2018

Voilà à quoi ressemble l’agenda ultra droite de Macron pour les prochains mois :
1°) Remplacer le prélèvement à la source des cotisations sociales – payées par les patrons – par le prélèvement à la source de l’impôt payé par tous.

2°) Chasser la Sécurité sociale de la constitution pour la remplacer par le terme vague de protection sociale et pouvoir ensuite mélanger allégrement la LFSS et le budget.
3°) Masquer l’excédent de la Sécurité sociale (évalué à 22 milliards d’euros)pour le « fondre » dans le remboursement de la « dette », sans tenir compte de la situation dramatique des hôpitaux et des Ehpad.
4°) Faire adopter une loi « Cap 22″ pour supprimer la notion de « services publics » et permettre leurs privatisations
5°) Supprimer 120 000 postes de fonctionnaires et faire passer un budget d’austérité draconien visant à passer sous les 3 % de déficit, ce qui étouffera encore un peu plus l’activité.
6°) Re-défiscaliser les « heures supplémentaires » lesquelles seront a nouveau payées par les salariés qui n’en font pas à la place des patrons, avec, à la clef, augmentation du chômage et de la dette.
7°) Casser l’assurance chômage pour baisser drastiquement les prestations versées par l’organisme (limite temps, degressivité).
8°) Faire adopter une réforme constitutionnelle rendant encore plus centralisées et antidémocratiques les institutions de la Ve République.
9°) Faire adopter en septembre 2018 une loi Pacte destinée à donner les pleins pouvoirs aux dirigeants d’entreprise et d’établissements financiers.
10°) Faire adopter une réforme de « simplification » des services de santé au travail déchargeant le patronat de l’essentiel de ses responsabilités.
11°) Faire adopter une casse définitive des retraites par répartition basées sur les annuités de travail afin de les baser sur un système aléatoire et modulable par points.

Source Filoche septembre 2018

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Temps modernes

4 Septembre 2018, 18:36pm

Publié par béber

Extrait enquête France info

Après une "vague de suicides" en 2008 et 2009, l’entreprise, désormais Orange, a été érigée par les médias comme le symbole de la souffrance au travail en France. France Télécom, en tant que personne morale, son ex-PDG, Didier Lombard, et six dirigeants et cadres seront jugés à la fin de l'année prochaine pour "harcèlement moral" et/ou "complicité de harcèlement moral". Selon les syndicats et la direction, lors de ces deux années, 35 salariés ont mis fin à leurs jours.Du côté de Pôle emploi, aucun chiffre officiel n’existe sur les suicides post-fusion, mais plusieurs estimations circulent. Selon la plainte de 2014 de la CFTC et des parents d’Aurore Moësan, à l'origine de l'ouverture de l’information judiciaire contre l’entreprise, "plus de 17 suicides auraient une origine professionnelle". Depuis, aucun décompte officiel n’a été réalisé. Un syndicaliste évoque cependant des remontées de terrain faisant état de dizaines de suicides et tentatives de suicide entre 2012 et 2013.Nous sommes les suicidés de France Télécom. Les suicides et tentatives de suicide sont dues à la même pression.Une élue CHSCT d'Ile-de-FranceCette comparaison fait "tomber de l'armoire" la direction de Pôle emploi qui refuse toute analogie et souligne qu'un suicide, bien que "dramatique", a des causes multiples. Pascal voit cependant des points communs aux deux entreprises. Il liste "la mobilité forcée, la placardisation, les brimades, les refus de formation"comme autant de réalités vécues dans les deux sociétés. "C’est la vision par le chiffre qui est commune aux deux", poursuit l’inspection du travail, décidée à aller au bout de sa démarche."Aujourd’hui, on peut poursuivre une entreprise pour avoir mis en place une organisation de travail pathogène, on est typiquement dans ce cadre-là, explique-t-elle.

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