Dnas la catégories méditations économiques
Pensées du jour en vrac ....
" laisser faire n'est pas TOUJOURS rendre service."
"Qu’est ce que l’intérêt général ?
Globalement , la croissance mondiale est positive .
Certes, le multimilliardaire ne peut pas tout dépenser ,ni même consommer son pognon mais …
il peut faire des choix , dont celui de placer son capital là où il sera en droit d’en espérer le meilleur rendement .
Si après , çà vous ne voyez pas où se situe le potentiel de destruction de valeurs , c’est qu’il faut vous documenter sur les destructions d’emplois dues aux délocalisations.
Là où se localisent des bénéfices , c’est autant de potentiel perdu pour les endroits d’où ils ont fuit dans l’espoir de meilleurs rendements.
Il faut limiter la circulation des capitaux , sinon l’argent ira toujours ( de préférence) dans les pays à potentiel (bas coûts) pour fuir les pays en difficulté (
coûts élévés pour cause de protection sociale). Et çà , c’est forcément nuisible à l’intérêt général .
"Aussi brillantes ou consciencieuses soient les intelligences des ingénieurs en prévisions économiques, pour elles comme pour les autres, c’est le préjugé qui
vient remplacer la fameuse donnée manquante .
Si les agences de notation avaient dû noter David et Goliath avant leur combat , elles auraient fait le tour de ce qui caractérise chacune des parties prenantes selon , ce qui , à leur sens ,
leur parait essentiel.
L’un est immense, l’autre chétif .
L’un s’y connait en combat, l’autre pas .
La donnée manquante : les peuples sont capables de faire la fronde …encore leur faut il viser juste.
Le préjugé : il est possible de prévoir l’avenir grâce aux mathématiques …comme si deux tiers de la vérité faisait la vérité"
"La croissance est un mot qui questionne .On peut avoir une croissance sans emploi , il s’agit donc encore d’un paradoxe économique , puisqu’elle peut très
bien agir à l’inverse de ce qu’elle est supposée permettre .
On peut créer plus de richesses , mais si c’est par le biais de la robotisation , cette croissance
n’aura pas les vertus d’une croissance engendrant des emplois.
Si on remet l’humain au centre de nos préoccupations, une dette saine est une dette qui crée de la faisabilité .
Par exemple, pour beaucoup , pas de voiture = pas d’emploi . Pas d’emploi = pas de ressources .
Une dette malsaine est une dette qui étrangle les budgets, qui crée de « l’empêchement » économique .
Elle peut devenir malsaine parce que le préteur exige trop en retour , ou parce que l’emprunteur voit trop
grand ".
"L’économie est complexe.
Il vaudrait mieux la comparer , jusqu’à preuve du contraire, à une pédale d’accélérateur qui peut finir par freiner , voir d’un frein qui peut finir par
accélérer.
Et vouai…
Par exemple, les prêts qui s’investissent dans des bulles… finissent toujours par appauvrir ceux qui ont gardé la « patate chaude » , c’est à dire le crédit au moment où il ne fallait
plus le garder .
Exemple : achat d’une baraque en période d’ inflation élevé et de taux d’intérêt bas = opération plus intéressante que louer .
Retournement de situation ,soit déflation et taux intérêt élevé = yeux pour pleurer .
Sauf si l’emprunteur a vendu au bon moment , au moment où sa maison valait le plus cher .
Ce n’est pas toujours une question de riche ou pauvre, peut être est ce plutôt une question de moment .
Question d’autant plus complexe que la finance autorise de se faire de l’argent sur le dos de ceux qui en perdent .
Donc, au coeur du problème économique , une fois de plus : la cupidité humaine."
"Fiscalité, crédit , inflation , concurrence , redistribution des richesses etc…
Plutôt une partouze d’événements inter-agissant entre eux qu’un unique père de tous le vices.
Une cause unique , çà serait simple .
C’est le type de raisonnement que propose les populistes de tout bord : » des problèmes? la faute à l’étranger ! », » La pauvreté? La faute au riches ! » , « La
pauvreté? La faute aux pauvres! »
Sauf que le monde est si complexe qu’il est impossible, humainement parlant, d’en comprendre toute l’étendue.
Alors, la seule façon pour le cerveau d’en faire quelque chose est d’en percevoir la simplexité ."