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  Ex blog vazimonga devenu carnet de notes

Mutation

10 Juin 2012, 18:52pm

Publié par béber

"Fin du monde " est une expression dans l'air du temps .


On parle même d' "agonie" en ce qui concerne le capitalisme .Il se trouve que le temps que met cette crise a se développer  nous prouve qu'il s'agit plutôt d'une mutation .

 

L'ampleur des crises actuelles   prouvent la faillite du dogme libéral . Les derniers à défendre cette vieille lune s'accrochent à la notion de liberté , comme le fairait un enfant gâté qui compare sa liberté avec le bien .

D'autres s'attachent à la notion d'ordre pour justifier la perte des libertés . Entre les deux se situe le chemin des libertés nécessaires et de l'autorité sans abus.

 

 

Vers quoi tend lecapitalisme ? Vers l'accumulation de profits entre des mains toujours moins nombreuses. C'est cette tendance qui pousse le libéralisme à se transformer en ultra-libéralisme .

 

Si la liberté de commercer à permis une expansion économique , elle ne saurait fixer dans le marbre les rentes d'une élite financière .L'incertitude , c'est ennuyeux pour qui a pour obsession de posséder toujours plus d'argent . Par la dette  des états , les bénéfices de toute activité économique  se retrouvent  , en dernier ressort,  obligée de passer par le goulot du remboursement de la dette et surtout de ses intérêts .

Pour tirer le plus parti d'un tel modèle , il suffit de se situer comme  dernier maillon de la chaîne .

Et en institualisant la dette , la rente devient pérenne .

Le piège a été tendu  sous Pompidou .

Le capitalisme tente de muter en  capitalisme de rente, un capitalisme qui,  pour fuir l'incertitude des marchés , fixerait à jamais l'ordre des puissants et des faibles .

 

 

Pour en finir avec ce système dépassé , il faudra en finir avec les calculs abbérants du montant de l'intérêt sur les dettes.

Les banques ont le beau rôle qui ne peuvent couler sans être renflouées par l'état  (puisque celle ci ne détiennent pas que de l'argent virtuel mais aussi l'argent des ménages et des entreprises)  . Dans un premier temps , le politique a décidé de dissocier les deux , en séparant les banques d'affaires .

Celà ne suffira pas , si le calcul des intérêts de la dette continue à fonctionner sur le mode actuel , où les pays en difficultés se voient d'autant plus pénalisés .

C'est le contraire qui leur donnerait une chance .

 

 


  http://lcp.fr/136190