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  Ex blog vazimonga devenu carnet de notes

Audace n'est pas déraison

5 Novembre 2010, 20:30pm

Publié par béber

 

 

LES ÉTATS-UNIS ET LEUR PONT TROP LOIN

4 novembre 2010 par Paul Jorion 174 commentaires

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Ce sont donc 880 milliards de dollars que les États-Unis répandront sur le monde dans les huit mois à venir : les 600 milliards annoncés hier lors d’une réunion de la Fed et les 35 milliards mensuels autorisés en août pour remplacer les instruments de dette adossés à des prêts hypothécaires de leur portefeuille qui viennent régulièrement à échéance.

Les États-Unis sont dans la mouise jusqu’au cou et se sont dit : « Pourquoi ne pas faire régler l’ardoise par les autres ? » Au sein du pays lui-même on parle plus pudiquement d’« efforts pour soutenir l’économie ». Et pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tirer sur la ficelle encore un coup ? Pourquoi ne pas tirer parti une fois encore du statut de nation émettrice de monnaie de référence, statut que les autres pays ont continué de lui reconnaître même après 1971, même après que la parité-or du dollar convenue à Bretton Woods en 1944 a été dénoncée par Nixon.

Près de quarante ans donc que le dollar continue sur sa lancée, sur la fiction que sa valeur repose sur quelque chose de solide comme du bon vieux métal jaune. Quarante ans dont la justification repose seulement sur le bon renom des États-Unis ou pour dire les choses plus crûment, sur la délégation qui leur a été faite d’être le gendarme du monde.

Seulement, pour que puisse se perpétuer la convention que l’économie des États-Unis constitue une bonne approximation de l’économie du monde en général, il faudrait que cela reste plus ou moins vrai. De même d’ailleurs pour la convention que l’Amérique est le gendarme du monde, gendarme que l’on aimerait – soit dit en passant – en possession de toutes ses facultés mentales.

Le monde décidera s’il veut ou non encore du dollar comme monnaie de réserves et de référence. Le petit garçon dans la foule qui dira que le roi est nu est désigné d’avance : il a pour nom la Chine. Le monde est suspendu à ses lèvres. Va-t-il ouvrir la bouche pour dire ce que tout le monde pense secrètement déjà : « Mais ce n’est plus que de la monnaie de singe ! » La réponse nous viendra peut-être dans une dizaine de jours à Séoul. Le G20 aurait servi pour une fois à quelque chose.

On saura de toute manière un jour ou l’autre si les États-Unis, avec leur nouvel assouplissement quantitatif, sont allés cette fois un pont trop loin. Il vaut mieux que le monde en tout cas soit prêt à cette éventualité.

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

 

 

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ARCHIVES du futur dossier 4578414147771

3 Novembre 2010, 20:53pm

Publié par béber

 

don-cam.jpg

 

 

 

User de devises nationales comme réserves internationales semble  absurde , surtout si la part dans la commerce international d'un pays leader comme les usa se réduit.


Les USA assoient ils leur puissance en rendant dépendant au dollar le commerce international ?
Que ce passerait il en cas d’alternative au dollar comme monnaie internationale de réserve ?
Que se passerait il ,
l’avènement d’une nouvelle monnaie comme référence internationale (imposant la suprématie d’une nouvelle nation) , la création d’une monnaie unique consacrée aux seuls échanges internationaux , l’invention d’une sorte de mix de plusieurs monnaie ?

Si la suprématie d’un pays satisfait la planète , pourquoi en changer ?
Mais dans le cas contraire, le changement parait inévitable sauf en cas d’impossibilité .
Est ce que le fait que des réserves phénoménales en dollar aient été constituées rendent tout changement impossible ?
Et si une monnaie vaut de moins en moins, pourrait elle finira par ne plus rien valoir ?

 


D’un autre côté , don Camillo aurait dit :  » rendez à César ce qui appartient à César »…

 

 

 

 

 

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Un travail pas net ...

3 Novembre 2010, 16:37pm

Publié par béber

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Méditation économique

3 Novembre 2010, 11:57am

Publié par béber

 

 

sarko666.jpg

A trop vouloir être puissant , l'humain perd de son innocence .


Le dilemne d'un sarkozy autoritaire réside dans  l'impossiblité d'être populaire tout en se jouant de l'opinion du peuple .

Ce président , fils de publicitaire, a cru pouvoir façonner l'opinion publique  .Mais le mensonge n'a qu'un temps .

Quand on promet monts et merveilles, ne jamais oublier que seule la qualité fidélise.

Si l'opinion publique ne lui est plus favorable , il cherchera à s'en passer car sa volonté de pouvoir est immense.

Sauf que les temps que nous vivons sont ceux de l'éffondrement du capitalisme .

Une seule chose pourrait encore le sauver pour un temps : l'intelligence .

Sauf que l'avidité  rend fou .

 

 

 

sur le site de Jorion

 

"EXTRAIT :

Pourquoi le système mis en place en 1944 s’effondra-t-il ? En raison du « dilemme de Triffin », du nom de l’économiste Robert Triffin qui analysa le premier la contradiction qui le minait. Une nation gère sa monnaie en en maintenant le stock à la mesure de la richesse créée sur son territoire mais quelle quantité doit-elle en créer lorsque cette monnaie sert de référence au monde entier ? Elle doit en créer plus ! Le seul moyen pour elle d’y parvenir est d’acheter à l’étranger davantage que l’étranger ne lui achète, autrement dit, d’avoir une balance commerciale des paiements déficitaire. Alors que la bonne gestion de sa devise comme monnaie domestique exige un équilibre de sa balance des paiements, une bonne gestion de sa qualité d’émettrice d’une monnaie de référence exige au contraire que celle-ci soit déficitaire. Aucun pays ne peut bien entendu jamais faire les deux. C’est là le dilemme de Triffin, qui dénonçait en 1961 « … les absurdités associées à l’usage de devises nationales comme réserves internationales ».

 


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Oser être libre , oser penser par soi-même.

1 Novembre 2010, 21:42pm

Publié par béber

EXTRAIT de "dialogue avec les âmes anciennes" aux éditions des pas perdus (réimpression 2013)

 

"Les temps sont durs !"

"Mais nous sommes le temps !"

" Et si nous sommes bons, les temps sont bons !"

"Certes ..."

"Certes  chacun peut  être le bon temps des autres , de quelques autres ".

" c'est déjà bien"

 

 

 

 

 

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Vivement la Libération !

1 Novembre 2010, 18:54pm

Publié par béber

val-a-Diais.jpg

 

A deux ans des élections, le nettoyage des médias commence .

Pour l'instant , petit élagage au niveau des comiques non acquis à la cause sarkozienne.

Certains  s'en vont tout en laissant le pied dans la porte...


Dans le même temps, les nouveaux courtisans révèlent leur véritable identité.

Philippe VAL, petit chef à france inter,  se fait tailler un nouveau costume par vidéo interposée : rien que pour çà : "vive le net!"

 

 

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